Le cachot .... Cela faisait dorénavant plus de cinq jours qu’on m’y retenait. Je n’en pouvais plus, mes nerfs étaient à bout et mon âme assoiffée de sang.
Mon cœur en réclamait tellement que la vie parût à plusieurs reprises me quitter. Mais je résistais. Je résistais tout en me disant que ce lieu deviendrait un endroit très familier à présent.
Cela faisait si longtemps que je n’avais pas vu cette peau pantelante, cette peau frissonnante et ce sang qui se glaçait. La pensée de découvrir un matin une personne dans ma cellule me donnait une jouissance extrême. Je me mis d’ailleurs à ricaner seul dans ce trou, mais la nuit qui commençait à apparaître me faisait plonger dans une obscurité totale, et je m’endormis en repensant à mon désir. Un désir que je n’avais jamais autant espéré.
L’aube n’étais pas encore là, lorsque je fus réveillé par l’odieux grincement de la porte par laquelle des braves hommes m’emmenaient tant de fois. Mon esprit allait être envahit par la somnolence dont j’étais victime à cet instant lorsque, instinctivement, je me mis à renifler et mes yeux s’ouvrirent subitement. Avais-je pensé à voix haute la veille ? Je ne peux le dire.
Mais peu m’importais à présent, j’avais en face de moi un homme qui portant quelques hématomes sur son corps et était seulement habillé d’un pantalon usagé. Une fureur de démon s’empara soudain de moi. Je le saisis ; mais lui, effrayé de ma violence me fit une légère blessure à la main à l’aide de ses dents. Je ne me connus plus, mon âme sembla tout d’un coup s’envoler de mon corps, mes yeux paraissaient se remplir de sang et une méchanté hyper diabolique pénétra chaque fibre de mon être. Je tirai de la poche de mon falzar un bout de pain, dans lequel j’avais caché un canif. Je l’ouvris, saisis le pauvre homme par la gorge, et, délibérément, je fis sauter un de ses yeux de son orbite. Je rougis, je brûle, je frissonne en écrivant cette damnable atrocité !
Mais je ne pouvais m’arrêter en si bonne voie, il me fallait assouvir mon désir qui était à présent de le faire souffrir. Je voulais que cet homme souffre à en perdre la vie.
Je le lâchai et il tomba, tel un mort dans un coin de la pièce. Certainement avait-il perdu connaissance mais cela ne faisait que me réjouir.
J’aperçus soudain ses mains et une idée ma vînt, laissant soudain échapper un délicieux sourire. Je pris sa main droite qui était déjà dans un pitoyable état et la rapprocha doucement de mon visage. Ces doigts .... J’en pris un et le fit pénétrer dans ma bouche. Je sentais ce doigt à la fois dur et gelé, puis cet ongle cornu qui caressait mes dents. D’un geste frénétique je le lui arrachai et vis la chaire fraîche qui se trouvait en dessous. Je ne pu retenir le plaisir que cela m’apporta et les extrémités de ses quatre membres y passèrent.
Huummm .... Quel plaisir de voir ce sang ruisselant d’abord sur ses pieds, sur ses mains et enfin sur ses avant-bras avant de finir sur le sol de ma cellule. L’homme gisait dans son sang et je crains que mon amusement aille bientôt devenir un banal jeu. A quoi bon continuer s’il ne ressentait plus rien ?
Dans un dernier moment de folie, je repris mon canif qui était tombé et le lui planta dans le bas-ventre. Lentement, pour faire durer le plaisir, je remontai .... découvrant au fur et à mesure ses organes vibrants encore sous l’impulsion des nerfs. Je m’arrêtai au gosier. Enfin cette odeur d’entrailles qui me pénétrait. Je lui arrachai quelques côtes en prenant soin de ne pas abîmer le cœur que je garderai pour la fin, et les lécha une à une. Ma tête parut soudain m’abandonner et revenant à mon état habituel, je perdis connaissance.
Sujet: Le Cachot .... 
Sam 10 Jan - 13:24